Sans attendre la fin de sa formation à Toulouse (Maîtrise de Musicologie à l’Université du Mirail, accompagnement piano et basson baroque au Conservatoire) et à Montauban (D.E.M. de piano), Stéphane Delincak forme l’Ensemble vocal et instrumental « À bout de souffle ».
Il crée alors une dizaine de programmes : des concerts, dont certains mis en espace (Vivaldi, Mozart, Poulenc, Fauré), et des opéras pour chœurs, solistes et orchestre, mis en scène par Dédeine Volk-Léonovitch (Didon et Enée de Purcell) et par Patrick Abéjean : Platée de Rameau (Odyssud, Festival de Sylvanès) et The Fairy Queen de Purcell (Odyssud, Château de Laréole). Depuis 2010, il travaille sur les créations de l’Ensemble avec l’aide précieuse de Patrick Abéjean, et notamment avec la dernière en date : Maintenant que le ciel… un spectacle autour des madrigaux italiens de Monteverdi et ses contemporains (tournée dans le sud-ouest de la France).
Entre temps, il a bénéficié des enseignements de chefs de chœur et d’orchestre comme Georg Grün ou Frieder Bernius, ce qui lui permet notamment, en 2016, de diriger avec aisance le Stabat Mater de Poulenc réunissant 90 choristes et l’Orchestre OUT (70 instrumentistes) à la Halle aux Grains de Toulouse. Depuis 2013, il assure la direction artistique du Chœur Toulouse Garonne, qu'il dirige fin 2016, avec le tout jeune orchestre de chambre Occitania, pour donner le Requiem de Mozart.
Comme pianiste accompagnateur, Stéphane Delincak monte des récitals avec de nombreux chanteurs lyriques : par exemple, de Don Quichotte à Figaro, mélodies et airs d’opéra avec Benoît Duc. En 2004, il co-fonde la Compagnie Acide Lyrique, dont on ne compte plus les concerts en France (Festival d’Avignon OFF, scènes nationales) et à l’étranger (République Tchèque, Viêt-Nam). Il y est pianiste, chef de chant, comédien et arrangeur. Il est aussi comédien et pianiste dans des productions théâtrales de Compagnies toulousaines telles que le Lézard Bleu Cie, Le Grenier de Toulouse (Lynda et Alphonse) , Les Cyranoïaques (L'imitateur de Thomas Bernhard, joué en 2010 au Théâtre national de Toulouse, C’est idiot, Cabaret crétin).
Par ailleurs, depuis septembre 2015, l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse lui propose d’intervenir au sein de la formation pour le Diplôme National Supérieur du Musicien.
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